Nations Unies: Plus de 100 000 personnes ont fui le Soudan vers les pays voisins

Nations Unies: Plus de 100 000 personnes ont fui le Soudan vers les pays voisins

-Le HCR a établi une estimation initiale pouvant aller jusqu’à 800 000 réfugiés et rapatriés susceptibles de fuir le Soudan pour trouver refuge dans les pays voisins

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé que plus de 100 000 personnes avaient fui le Soudan vers les pays voisins, à la suite des affrontements militaires.

"Le nombre de personnes qui ont fui le Soudan vers les pays voisins est estimé jusqu'à présent à plus de 100 000 réfugiés", a déclaré la porte-parole du HCR, Olga Sarrado, lors d'un point de presse à Genève, en Suisse.

Sarrado a expliqué que "le nombre comprend des Soudanais et des Sud-Soudanais contraints de rentrer prématurément dans leur pays et les personnes d'autres nationalités qui étaient elles aussi réfugiées au Soudan."

La responsable onusienne n'a pas indiqué les pays vers lesquels les réfugiés ont fui, expliquant tout de même que la plupart ont passé la frontière nord du Soudan avec l'Egypte et celle de l'ouest avec le Tchad.

Selon la même source, le HCR, a établi une estimation initiale pouvant aller jusqu’à 800 000 réfugiés et rapatriés susceptibles de fuir le Soudan pour trouver refuge dans les pays voisins.

Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d'affrontements entre l'armée et les « Forces de soutien rapide » (FSR) à Khartoum et dans d'autres villes. Les deux parties ont échangé des accusations selon lesquelles chacune d'elles aurait lancé une attaque contre le quartier général de l'autre, en plus d'allégations de contrôler les positions appartenant à chacune d'elles.

En 2013, les FSR ont été constituées pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé des missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de « rebelles » par l’armée après le déclenchement des hostilités.

A.A