Au nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux.
Toute la glorification à Allah, et la paix et les bénédictions sur Son messager, envoyé par clémence aux mondes entiers, et sur sa famille et des compagnons
Une fatwa concernant le terme
"Dar Al-silm - wAl-Islam" y compris du Daghestan et des pays semblables
Basé sur une révision de preuve significative du Coran, sunnah (la tradition du Prophète Muhammad), l'ijma' (le consensus des savants), qiyas (le raisonnement analogique) et les avis des savants de jurisprudence, ces données se révèlent :
• D'abord : le terme "Dar l'Al-Islam" ou "le territoire d'Islam" et "dar Al-harb" ou "le territoire de guerre" et "Dar Al-ahd" ou "le territoire de pacte/traité" sont des termes de jurisprudence qui ne sont pas cite dans le Coran ni dans la sunnah authentique. Ce fait a été mentionné dans le livre Bayan Lel-nas (la Déclaration pour les Gens) publié par Al-Azhar : des pays se divisant entre”dar kufr”, ou le territoire d'infidélité et "dar Islam” ou le territoire de l’Islam, ces citations sont des sujets d'ijtihad ou d'effort personnel basé sur la situation survécu au temps réel par les savants mujtahid ,mais ceci n'implique aucune preuve du Coran ou sunnah".
Ceci prouve que les savants de fiqh n'ont pas été d'accord sur ces trois termes. La majorité de savants suffisent avec les termes dar Al-harb et dar Al-salam tandis qu'un groupe d'entre eux a ajouté "dar Al-ahd" renvoyant aux régions qui ont pris un engagement des Musulmans, même si ce pacte a été fait avec certains d'entre eux. (Selon l'énonciation du Prophète Muhammad -que la paix soit sur lui - : "… et cet engagement s'applique au plus bas parmi eux …"). Basé sur ceci, tous les pays qui ont des ambassades ou profitent de relations diplomatique suivent le terme "dar Al-ahd" ou le territoire du pacte.
Les savants juridiques ont défini dar Al-Islam ou le territoire d'Islam comme une région où les lois d'Islam sont explicites (voir 7/130 'Al-Sanai' Badai, Ibn ` Abdin 3/243, 2/22 Al-Mudawwana, 2/184 Al-Dosouki, Hashiyat 14/220 Al-Begermi, 4/121 Al-Insaf). Un groupe de savant incluant les adeptes de l’école shafi ` a vu que dar Al-Islam ne se transforme pas en dar Al-kufr dans aucune circonstance même si des incrédules ont repris le territoire et ont déclaré leur loi qui règne (Nihayat 8/82 Al-Muhtaj), (Asna 4/204 Al-Matalib).
Seconde : Apparemment, l'évidence et les avis des savants juridiques démontrent que l'essence des termes dar Al-Islam et dar Al-kufr se traduit en la sécurité et la crainte. De cela, si les Musulmans peuvent pratiquer leurs rites religieux et jouir de la liberté religieuse, alors ce territoire est un dar Al-Islam ou un territoire d'Islam. S'ils étaient incapables de vivre dans la paix et vivaient dans la crainte et le mal alors le territoire n'est pas en paix avec l'Islam. C'est ce que un groupe de savants de l’ancienne ère comme Abu Hanifa et d'autres ont exposés (Badai 7/130 'Al-Sanai', Hashiyat Ibn Abdin 3/153). Lettré Renommé Mohamed Abu Zahra–que Allah bénit son âme – a adopte cet avis dans son livre "Nadhariyat l'Al-Islam fi Al-Harb" ou la Théorie d'Islam dans la Guerre, favorisant l'avis d'Abu Hanifa et des savants à côté de lui, que l'essence de la décision est la sécurité des Musulmans, c'est-à-dire si une personne a la quiétude étant Musulmane alors le territoire est Islamique ou bien c'est un territoire de guerre. Dans le livre, Abu Zahra a cité que ce concept est le plus proche à la signification de l’Islam et coïncide avec l'origine de l'idée des guerres Islamiques qui ont été lancées pour repousser l'assaut". Le scheik Yusuf Al-Qaradawi a pris cette question à son origine dans son livre Fiqh l'Al-jihad ou la Jurisprudence de Lutte et est arrivé à la conclusion mentionné précédemment que ces termes sont des termes de jurisprudence qu’ils ne sont pas tirés des textes et que l'idée de dar-Al-Islam s'applique quand les Musulmans sont en sureté et leur liberté religieuse est accordée. Dans une interview avec le Scheik Al-Qaradawi sur IslamOnline.net, il a dit que les pays habités par une majorité Musulmane sont à son avis, des territoires de l’Islam et donc les décisions a appliqué dans ces pays devrait être d’origine islamique, il faut chercher pour persuader les gouverneurs de ces pays à appliquer les règles de la Sharia. Ceci est l'avis de beaucoup de savants contemporains incluant le Scheik Faisal Maulawi – que Allah bénit son âme - et le renommé Scheik Abdullah Bin Bayyah – que Allah le préserve.
Troisième : Basé sur le mentionné ci-dessus, notre fatwa est que l'on ne considère pas la République du Daghestan où une majorité Musulmane vit en toute sureté, jouissant de la liberté religieuse et où les rites d'Islam sont pratiqués, un territoire de guerre, ce pays ainsi que les républiques ou régions de même attitude vis-à-vis les musulmans et l’islam sont considère religieusement des territoires de paix et de l’Islam. De là, il n'est pas permis de déclarer la lutte dans ces territoires contre des Musulmans ou ceux qui ont un pacte avec des Musulmans depuis qu’il n'y a aucune justification religieuse pour ceci. Le devoir est d'instruire, d’appeler à Allah, de pratiquer la lutte à travers le mot, la sagesse et le bon conseil et le dialogue en utilisant le meilleurs des mots, de pratiquer la loi de Dieu en entier comme Allah le Tout-puissant dit {Appelle-les à suivre la voie du Seigneur. Fais-le par la sagesse et les belles exhortations, en discutant avec eux de la manière la plus courtoise. Ton Seigneur connait le mieux ceux qui s’écartent de Son chemin et ceux qui sont bien diriges} [le Coran 16 : 125]. C'étant dit, Allah connaît le mieux et à Lui nous nous tournons pour l'aide.
Écrit par un homme suppliant la Clémence de Dieu et approuvé par docteur Ali Mohyi Al-Deen Al-Qaradaghi, le Secrétaire général de l'Union Internationale des Savants Musulmans. Cette fatwa a été approuvée par tous les savants, des prédicateurs et des Imams présents à la conférence du Daghestan qui a eu lieu le 4 Muharram 1434 H, le 17 novembre 2012.
En présence à cette conférence les membres de l’UISM, le Scheik Abdul-Rahman Bin Abdullah Al Mahmoud, le membre du Conseil d'Administrateurs et l'Officier d'Intendance, et Rashid Omari Olwi, le PDG d’IUMS et Dr Louay Yusuf le Coordinateur d'Affaires UISM en Fédération de Russie.