Louange à Allah, la paix et les bénédictions soient sur le Messager d'Allah, sa famille et ses compagnons et ses alliés
L’UISM, beaucoup d’organismes et d’associations de savants musulmans ainsi que les organisations de la société civile, et bien d’autres sages du monde, poursuivent avec une grande inquiétude ce qui a été délivrée par les différents comités de l’organisme des Nations Unies à propos des documentations appartenant à la population, la femme et l’enfant, comprenant des dispositions qui menacent la stabilité et la cohésion des familles, à travers l’adoption d’un certain nombre des questions qui vont au-delà des limites des libertés individuelles, en menacent les valeurs de la société et les fondements de la stabilité.
Cette Conférence Mondiale de Population et de Développement (CMPD), tenue au Caire en 1994, convoquées par le fond des Nations Unis pour la population (UNFPA), est considérée l’une des graves conférences organisées par les Nations Unies, dont le document émis s’est heurté, clairement et ouvertement contre les religions, les valeurs et les instincts humaines.
Ainsi, les conférences qui succédaient, mettaient en œuvre une application complète de ce document, au mépris total de ce que certains pays ont gardé. Après vingt ans de la date de signature de ce document, il s’est avéré l’impossibilité de l’appliquer pleinement, ce qui a obligé les Nations Unies de revoir sa position partielle pour un motif social, économique et valorisée unique, et d’établir une nouvelle attitude fondée sur le respect de la diversité culturelle et morale de la population mondiale, mais il est allé trop loin choisi de défier les volontés du peuple, et imposer plus de pression pour appliquer ce modèle unique.
Et la voilà soulever lors de la réunion (48) de la Commission sur la population et le développement, qui se tiendra aux Nations Unies à New York dans la période 13-17 Avril 2015, une résolution qui détiendra plus de pressions et s’engagera pour une mise en œuvre du document du Caire de la population, et d’autres documents pertinents.
On s’oppose à ce projet comme suit:
Premièrement : l’accent répétée sur la mise en œuvre intégrale du (Programme d’action de la Conférence Internationale sur la population et le développement), et (Les actions de base pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence Internationale sur la population et le développement), et les autres documentations liées à la femme, l’enfant tels que la CEDAW, la convention relative aux droits de l’enfant, la documentation de Beijing et bien d’autres.
Sans tenir compte du contraste moral et culturel entre les différentes régions du monde et même sans aucune référence de près ou de loin concernant les réservations enregistrées par les gouvernements lors de la signature de ces documents, de même que la poursuite des pressions de la part des Nations Unies sur les gouvernements pour retirer ses réserves de ces conventions .
Deuxièmement : la considération « des égalités de genre », l’autonomisation des femmes et des filles, et leur garantie à l’accès de la santé sexuelle et reproductive , sont des conditions essentielles pour parvenir à un développement durable et le considérer en tant qu’une part du droit de l’homme. Ce qui rend son opposition une violation des droits d’hommes, ce qui représente une menace importante pour le système morale et familiale de la famille et de la communauté humaine, pour les raisons suivantes :
A. La revendication de l’égalité de Genres, en fait, exigent l’abrogation de toutes les différences entre les hommes et les femmes pour atteindre une égalité absolue, et en même temps réclamer l’égalité des droits des homosexuelles et les inadaptés .
B. La revendication intimidée des femmes et des adolescentes, leur donne le droit de contrôler de leur corps et des décisions de sa vie, en toute indépendance de toute autre partie, ni obéissance au mari, ni mandat d’un souverain ! En addition, le droit à la fille de choisir son identité de Genres, et son orientation sexuelle.
C. La revendication de fournir des services de santé sexuelle et génétique, pour les femmes et les adolescentes, (sans référence à l’état matrimonial), le document du Caire a stipule : « les adolescentes qui tombent enceintes ont besoin d’un soutien particulier de la part de leur famille, de leur société pendant leur grossesse et au début de la période du soin de l’enfant. Les adolescents doivent s’impliquer complètement dans la planification et mise en œuvre de ces informations, dans le respect des orientations et des responsabilités des parents .
Troisièmement : En référence aux rapports du Secrétaire Général dans cette session : E/CN.9/2015/3, E/CN.9/2015/4, E/CN.9/2015/5, ceux-ci portent une dangereuse inclusion des rapports sur les points épineux et controversés, y compris :
- L’alternative posée pour le contrôle de naissance est «l’accès des jeunes à des méthodes de contraception pour la prévention de la grossesses chez les adolescentes . En revanche, l’élimination du mariage précoce (moins de 18 ans), permet aux femmes la possibilité de contrôler leurs enfants et de contribuer au ralentissement de la croissance de la population au niveau mondial .
- La répétition du lien entre l’égalité de genres, l’intimidation de la femme, l’accès à la santé sexuelle et reproductive et l’accomplissement du développement durable .
- Le rapport condamne le taux de participation des jeunes à se marier, et en raison de l’absence de services de santé sexuelle et génétique, il stipule : « Avec l’échec de prévoir la possibilité de tous d’avoir accès aux services de santé, de sexualité et de reproduction, le taux de nuptialité augmente vivement entre les jeunes, en particulier les adolescentes à un âge précoce .
En se basant sur ceux-ci, le rapport accueille la décision prise par le Conseil de droit de l’homme un décret historique interdisant la pratique du mariage des enfants et le mariage précoce. Et d’approfondir l’engagement mondial que l’âge minimum légal pour se marier est 18 ans dans tous les pays .
- Au lieu de dépenser sur le vrai développement des pays pauvres, des millions sont dépensés sur la « Promotion de la reproduction de la sécurité des produits de santé » fournie par le Fonds Des Nations Unies pour la Population FNUAP de préservatifs et de contraception . Le Fonds modèle les projets visant à fournir un ensemble de services de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes en partenariat avec les écoles, les collèges, les établissements de santé, la société civile et d’autres secteurs axés de la jeunesse
- Bien que ces documents sont considérés comme à restreindre les libertés sexuelles de toute violation flagrante de la femme et de la fille musulmane dans de nombreuses parties du monde, comme en Syrie, Palestine, L’Irak, Birmanie, Egypte et en Afrique Centrale et d’autres, le fait de les tuer, bruler et de violer , torturer et arrêt arbitraire.
Quatrièmement : l’appel au décret 309/68 autour du rapport des groupes de travaux ouverts, et qui a déclaré que la proposition posée par le groupe, inclus dans ce groupe, sera le terrain qui est invoqué dans l’intégration des objectifs de développement durable, dans l’agenda de développement pour après 2015, proposé à négocier de la soixante- neuvième réunion de l’Assemblée Générale qui se tiendra en septembre 2015, et qui posera une question grave, car ça consacre la proposition posée et tout ce qui a précédé comme points épineux, par une invitation du Développement durable et l’éradication de la pauvreté.
Et la falsification de la conscience du peuple, cette proposition a ignoré les causes réelles de la pauvreté, qui se trouve dans l’appauvrissement de la richesse des pays du Tiers Monde, à commencer par l’époque coloniale à nos jours, au lieu de demander aux pays développés de compenser ce qui été pris, et réparer les ravages du climat et de l’environnement. Le point a été mis sur les modes de consommations, la demande du peuple sous-développé de payer la facture de la consommation mondiale de l’Ouest, en addition de l’imposition de la tutelle sur ce qui reste de la richesse de la population, selon les normes seuls imposées par le monde occidental.
Face à ces données, nous confirmons ce qui suit :
Premièrement : la demande à la Commission des Nations Unies et les commissions relatives le respect de la volonté des peuples, des valeurs ethniques et des systèmes qui sont basés, sur ce qui permettrait de maintenir la paix et la sécurité internationale réelle.
Deuxièmement : l’invitation des pays islamiques de prendre une décision précise et unique, à l’égard des documents internationaux relatifs à la population, la femme et les enfants, et le refus de tout ce qui est contraire à la Chari’a islamique, à la fois dans des documents antérieures comme Calcedao et Beijing, et le document de population du Caire, et d’autres, ou d’autres documents plus tard, mis en place pour la discussion ou la signature.
Troisièmement : le renfort de la position des gouvernements à respecter les réserves afin de préserver l’identité nationale et la souveraineté.
Quatrièmement : l’Organisation des Nations Unies doit prendre des mesures sérieuses et pratiques, pour soulever la vraie violence sur les femmes et les filles, dans tous les domaines où ils sont exposés à la mort, a la brulure, la détention, la torture, et le viol systématique.
Doha 23 Jumadha Al Akhr 1436H
Le 12 Avril 2015