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Le tribunal administratif de Nice suspend l’interdiction de la veillée de soutien au peuple Palestinien

Le tribunal administratif de Nice suspend l’interdiction de la veillée de soutien au peuple Palestinien

- Au cours d’une audience qui a duré une vingtaine de minutes et à laquelle Anadolu a assisté, Maître Sadouni, qui défendait les deux organisatrices de l’événement, a notamment pointé des atteintes à plusieurs libertés.

 

La tribunal administratif de Nice a suspendu, mercredi, l’arrêté d’interdiction émis par le préfet des Alpes-Maritimes à l’encontre de la veillée organisée en soutien au peuple palestinien.

Au cours d’une audience qui a duré une vingtaine de minutes et à laquelle Anadolu a assisté, Maître Sadouni, qui défendait les deux organisatrices de l’événement, Amira Zaiter et Hager Barkous, a notamment pointé des atteintes à plusieurs libertés dont la liberté d’expression, et la liberté le manifester.

L’avocat a, par ailleurs, rappelé que le Conseil d’Etat a demandé, courant octobre, aux préfets de ne pas interdire de manière « systématique » les manifestations et d’étudier ces événements au cas par cas.

Le représentant du préfet a, quant à lui, défendu la décision de son administration en assurant que lors des manifestation précédentes, des slogans « Israël assassin » ou encore « Macron complice » ont été scandés par les manifestants.

Il a également accusé les manifestations d’être à l’origine d’une augmentation des actes antisémites dans le département des Alpes-Maritimes où 38 actes auraient été recensés.

Le drame de Crepol, qui a conduit à la mort du jeune Thomas 16 ans, a enfin été évoqué comme élément de contexte pour justifier l’arrêté d’interdiction alors que « des groupes d’ultradroite cherchent à en découdre ».

Malgré cet argumentaire, la justice a donc décidé de permettre à cette veillée de se tenir malgré les arguments soulevés par la préfecture considérant que son interdiction portait atteinte à des libertés fondamentales.

À noter que le préfet Hugues Moutouh a interdit l’ensemble des manifestations en lien avec la Palestine depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre.

Si le tribunal lui a donné raison pour la première manifestation, il a été systématiquement désavoué par la justice pour toutes les suivantes.

Anadolu ….

 


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