L'Organisation mondiale de la Santé livre du carburant à deux hôpitaux de Gaza
- Seuls quelques hôpitaux fonctionnent encore dans le nord de l'enclave assiégée.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé mercredi, avoir livré du carburant à deux hôpitaux du nord de la bande de Gaza.
Israël a interdit l'acheminement du carburant dans l'enclave depuis son attaque lancée le 7 octobre. Mais de petites quantités y ont été introduites sous la supervision de l'ONU ces derniers jours, et d'autres quantités très limitées ont atteint les zones du nord.
"L'OMS et ses partenaires ont livré 7 000 litres de carburant à l'hôpital arabe Al-Ahli et 3 500 litres à l'hôpital Al Sahaba, dans le nord de Gaza", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Et d'ajouter que le convoi qui a atteint les deux hôpitaux avait également livré des fournitures médicales, notamment des médicaments et des kits chirurgicaux.
"Les activités d'aujourd'hui sont les dernières des travaux en cours menés par l'OMS pour fournir une assistance vitale aux hôpitaux, aux agents de santé et aux patients", a-t-il poursuivi.
Presque tous les hôpitaux de la ville de Gaza et des zones nord de Gaza ont été mis hors service en raison des attaques israéliennes et du manque de carburant, à l'exception de quelques hôpitaux encore partiellement opérationnels, notamment l'hôpital Al-Ahli, l'hôpital Al-Awda et l'hôpital Kamal Adwan, selon une précédente déclaration du ministère de la Santé de Gaza.
Le Qatar a annoncé lundi soir un accord visant à prolonger de deux jours la pause humanitaire initiale de quatre jours à Gaza, au cours de laquelle de nouveaux échanges de prisonniers seraient effectués.
Jeudi, le mouvement de résistance islamique Hamas a fait savoir que la trêve humanitaire avait été prolongée une journée supplémentaire, sous les mêmes conditions.
Israël a lancé une campagne militaire dévastatrice dans la bande de Gaza à la suite d'une attaque transfrontalière surprise du groupe palestinien Hamas en date du 7 octobre.
Depuis, plus de 15 000 personnes, dont plus de 6 150 enfants et plus 4 000 femmes ont été tués, selon les autorités palestiniennes.
Le bilan officiel des morts israéliens s’élève, quant à lui, à 1 200.