Répression et violences systématiques à l’encontre des musulmans indiens
« Le musulman indien non seulement n'est pas reconnu en tant que citoyen ou partie du pays, mais est réduit à un « autre » devenu un objet de haine, de destruction et de domination par les idéologies extrémistes de l'Hindutva, et toujours considéré comme une menace.
Les musulmans indiens, tout comme leur architecture, sont constamment menacés, de la destruction de leurs symboles religieux toujours accusés de cacher des traces des temples, comme la mosquée Babri ou le dôme de la mosquée Jama, et de la destruction de leur dignité et de leur identité.
Les musulmans indiens se voient refuser une identité indépendante et sont constamment étiquetés comme Pakistanais, Bangladais ou Rohingyas. Cette politique de déni d'identité fait partie de la stratégie de l'Hindutva visant à exclure les musulmans du tissu social indien ».
Fatima évoque des violences telles que la destruction de mosquées, des attaques contre des quartiers musulmans ou encore la privation des droits de citoyenneté.
L'article de Madiha Fatima dresse un tableau profond et inquiétant de la situation actuelle des musulmans en Inde, qui résistent à une idéologie nationaliste extrême qui cherche à exclure et marginaliser cette communauté.
La question que soulève l’article est de savoir si les musulmans indiens peuvent se libérer de ce cycle de violence et d’oppression, ou sont-ils voués à l’échec et à la destruction, comme les ruines de la mosquée de Babri, face à cette idéologie extrémiste ?