Appel à une grève générale au Pakistan en soutien à Gaza et
refus catégorique de la normalisation
Une
marche massive de solidarité avec Gaza se poursuit dans la capitale
pakistanaise, Islamabad, menée par le chef du parti Jamaat-e-Islami, Hafiz
Naeem ur Rehman, en présence d’un grand nombre de citoyens, dont de nombreuses
femmes et enfants.
Hafiz
Naeem a annoncé une *grève générale dans tout le Pakistan le 26 avril* en
soutien au peuple palestinien, lors de sa participation à la « Marche du
million pour la solidarité avec Gaza » organisée par son parti dans la capitale.
Dans son
discours, il a appelé le gouvernement pakistanais à ouvrir un bureau du Hamas
dans le pays, considérant cela comme un soutien légitime à la résistance contre
l’occupation.
Grève du 26 avril… Un « djihad pacifique » pour Gaza
Il a
affirmé que la grève prévue constituerait un « djihad pacifique », illustrant
l’unité du peuple pakistanais en faveur de Gaza. Il a aussi critiqué la
direction pakistanaise, l’accusant de se soumettre à l’hégémonie américaine et
israélienne. Il a ajouté que les autorités avaient empêché les manifestants de
se rendre à l’ambassade des États-Unis, précisant que leur intention était
d’adresser un message de solidarité, et non de confrontation.
Il a
déclaré : « Nos dirigeants sont des esclaves, c’est pourquoi ils ne se battent
ni pour la Palestine ni pour le Cachemire. »
Quiconque tend la main à Israël sera effacé
Il a
également adressé un avertissement sévère à ceux qui cherchent à normaliser les
relations avec l’occupation : « Quiconque tend la main à Israël sera effacé. »
il a de nouveau appelé à l’ouverture d’un bureau du Hamas, qualifiant ce
mouvement de *résistance légitime* face à ce qu’il décrit comme un *génocide
commis à Gaza avec la couverture des États-Unis.*
Il a
exhorté *tous les partis politiques pakistanais à s’unir* pour soutenir la
Palestine et le Cachemire, insistant sur le fait que ces causes touchent à la
foi et à la conscience humaine. Il a salué la résilience du Hamas dans la
défense des lieux saints, malgré la destruction massive ayant transformé Gaza
en ruines baignées de sang et de feu, alors que la dignité des détenus est
bafouée dans les prisons de l’occupation.
Il a
aussi dénoncé les projets israéliens de construction du prétendu « Temple de
Salomon », critiquant les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahou refusant d’arrêter la guerre, tout en soulignant que *la pression
sur les États-Unis est le seul moyen d’obliger l’occupation à reculer.*
Il a
estimé que le *djihad est désormais une obligation* pour les gouvernements et
les armées musulmanes, appelant les peuples à *continuer la résistance par le
boycott des produits israéliens et le soutien pacifique aux Palestiniens.* Il a
mis en garde contre *le retour des manifestations* si les dirigeants n’agissent
pas : « Si vous ne bougez pas, nous reviendrons, et vous ne pourrez pas nous
arrêter. »
Gaza, dernier bastion libre du monde
De son
côté, l’ancien chef du Jamaat-e-Islami, Siraj-ul-Haq, a qualifié Gaza de *«
dernière parcelle libre du monde »,* affirmant que sa victoire serait celle de
tous les peuples opprimés. Il a souligné que plusieurs pays occidentaux
commencent à parler de *reconnaissance de l’État de Palestine, se demandant :
*« Où en est le Pakistan ? »
Il a
demandé au Premier ministre pakistanais de *représenter son peuple et de se
ranger du côté de Gaza, soulignant que les savants religieux avaient émis des
fatwas en faveur du djihad, et que **ceux qui ne les respectent pas ne méritent
pas de gouverner.*
Dans le
même contexte, le secrétaire général du parti, Ameer ul Azeem, a déclaré que *«
la puissance appartient à Dieu seul »,* ajoutant que les peuples musulmans
prennent conscience que leurs dirigeants sont impuissants. Il a conclu en
disant :
« Quand les peuples se sont levés, l’Union
soviétique est tombée et l’Afghanistan a été libéré. Aujourd’hui, les peuples
doivent se soulever à nouveau. »
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