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Un candidat musulman a été écarté par la police parisienne en raison d'une marque sur le front liée à ses prières, malgré sa réussite à l'examen.

Un candidat musulman a été écarté par la police parisienne en raison d'une marque sur le front liée à ses prières, malgré sa réussite à l'examen.

 

Vendredi 15 septembre, une enquête menée par Mediapart indique le refus d'entrée d'un jeune musulman à l'école de police par ce qu'il présente une marque sur son front. L'information insolite a été rendue publique sur le site du média alternatif dirigé par Edwy Plenel pointant du doigt le caractère purement discriminatoire d'une telle décision.

 

"Après avoir validé son examen pour entrer en école de police, Karim, 24 ans, a été écarté. Son tort ? Avoir une marque sur le front (une « tabaâ »), signe d’une pratique régulière de la prière. La préfecture de police de Paris y voit un signe possible de « repli identitaire », la justice une atteinte au principe de neutralité." souligne Mediapart.

 

En effet, malgré sa réussite à tous les tests, le jeune candidat qui a choisi de se faire appeler Karim pour préserver son anonymat, a finalement essuyé injustement le rejet par la préfecture de police de la capitale d'entrée à l'école de police, vers laquelle il ambitionnait de devenir membre des forces de l'ordre.

 

Devenir policier était un "rêve d'enfant" confiait Karim. Il réussit ses examens non sans un dur labeur, et une persévérance à toute épreuve. Jusqu'au moment où il devait passer un "enquête de moralité" lui permettant d'obtenir l’agrément de la préfecture et rejoindre l’école de police.

 

 

Par Al Djawâb


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