Le Président de l'Union reçoit l'ancien Premier ministre turc pour discuter des développements de la cause palestinienne
Doha - Lors d'une réunion de haut niveau tenue ce samedi matin, le Professeur Ali Al-Qaradaghi, Président de l'Union Internationale des Savants Musulmans, a reçu M. Ahmet Davutoğlu, ancien Premier ministre de Turquie et fondateur et président du Parti du Futur.
Étaient également présents à la réunion, Cheikh Hammam Saïd, membre du Conseil des Fiduciaires de l'Union, ainsi qu'une délégation parlementaire malaisienne dirigée par Muhammad Khalil Abdul Hadi Awang.
La rencontre a porté sur des discussions approfondies concernant la situation à Gaza.
Lors de la réunion, les participants ont fermement condamné l'acte brutal qui a conduit à l'assassinat d'Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, le qualifiant de contraire à l'éthique politique mondiale.
M. Davutoğlu a réaffirmé la position ferme de la Turquie en soutien à la cause palestinienne, rejetant fermement ces crimes.
De son côté, Cheikh Al-Qaradaghi a appelé à unir les efforts internationaux pour dissuader les violations israéliennes et stopper le génocide à Gaza.
Il a souligné que les actions actuelles de l'occupation israélienne sont les pires depuis son occupation de la Palestine.
Dans son intervention, Cheikh Hammam Saïd a exhorté M. Davutoğlu à reconnaître l'importance du rôle de la Turquie pour mobiliser une position internationale forte face aux événements en cours.
La réunion a également salué l'histoire et la personnalité d'Ismail Haniyeh, ainsi que son rôle de leader et d'influence politique significative dans la cause palestinienne, et ont loué le rôle du Qatar et ses efforts continus de médiation pour stopper la violence et soutenir les libertés politiques des savants et des dirigeants.
À la fin de la rencontre, Cheikh Al-Qaradaghi a remercié M. Davutoğlu et il a transmis ses salutations au Président Recep Tayyip Erdoğan, appelant à davantage d'efforts internationaux pour soutenir la cause palestinienne et tenir les coupables responsables.
Source : L'Union